samedi 12 avril 2014

Séjour au Vanuatu : Dans la lumière du volcan Yasur


Quand le volcan s'illumine

Mon hôte m'a réveillé vers 2h30 du matin pour une visite du volcan au lever du soleil. Je m'étais éveillé à de nombreuses reprises en raison du son de la pluie qui ne cessait de marteler le toit, puis rendormi. Le ciel vient de s'apaiser, nous marchons en silence dans la nuit à la lumière d'une petite lampe torche. Dans le ciel, les nuages s’amoncellent encore de part et d'autre d'un fin sillon qui, juste au zénith, trace le chemin vers le volcan, quelques étoiles tremblotent dans cette ouverture tandis qu'une demi-lune offre le réconfort de sa lumière pâle. Nous arrivons à l'entrée où deux gardes veillent pour payer la visite de nuit. En passant sous l'immense arbre banyan, Philip lève la tête, émet des cris rauques en direction des branches enténébrées de l'arbre, les chauves-souris s'éveillent, s'ébattent et déployant leurs ailes s'enfuient, je devine leurs ombres fantastiques, enchanteresses emportant les mauvais souvenirs qui s'éparpillent aux alentours. Montée longue, silencieuse, je me mets au rythme de mon guide, dont j'entends le souffle court juste à côté de moi. Dès que la pente devient plus abrupte, je le précède et dois l'attendre quelques instants, nous en profitons pour marquer une petite halte avant de repartir. Par instants, le sillon du ciel s'élargit, les nuages s'écartent, la lumière de la lune dans un halo d'arc-en-ciel devient plus intense, je vois les ombres des arêtes des falaises se dessiner sur la route, des palmes des cocotiers osciller sur la route, les corolles des fougères arborescentes comme des étoiles frémissantes, ardentes tandis que les joncs affinés s'inclinent sous le vent léger qui commence à souffler lorsque la route s'élève. Nos propres ombres de marcheurs poursuivent obstinément, à gauche, leur chemin à nos côtés ; même dans la nuit, minéral, végétal, être humain, nous sommes toujours l'ombre de la lumière du soleil. Mon guide me désigne le poste d'observation quand le volcan a des périodes de plus forte activité. Au loin, au détour d'un virage apparaît dans le ciel « l'étoile du matin », Vénus resplendissante, ainsi désignée dans la culture du Vanuatu, comme dans tant d'autres cultures, car elle précède et annonce le soleil. Nous arrivons sur la plaine cendrée, au pied des derniers lacets qui s'élèvent vers le promontoire au dessus des cratères. Nous nous engageons sur le chemin et à quelques mètres de l'objectif, une grande explosion retentit tandis que s'élève un panache blanc démesuré. Ouf, me dis-je, si j'avais été accueilli par de la fumée noire, moi qui ai vu la si lointaine mer Égée, je me serais précipité dans le cratère, j'aurais sauté vif dans celui-ci pour me fondre dans la lave, amer, désespéré …
Je m'assieds à quelques centimètres du précipice, tandis que mon guide prend place derrière moi et pique un petit somme, adossé contre un rocher. A nouveau, dans l'obscurité, feux d'artifices, explosions détonantes, fumées sombres ou blanches s'enchaînent, s'entraînent à un rythme régulier. Le spectacle est encore plus magnifique, hypnotique que la dernière fois, cette fois-ci les deux bouches éjectent de la lave. Celle de gauche envoie des fusées de lave éclairantes rouge intense très haut dans le ciel, s'élevant à une vitesse prodigieuse tandis que celle de droite, muette au moment du coucher du soleil deux jours plus tôt, envoie des salves plus discrètes, petites fontaines de lave s'élançant en flots continus. Les silhouettes, les arêtes du versant ouest se fondent dans l'obscurité avant de brièvement se recomposer au moment où les gerbes sanguines s'élèvent. Entraînés par le vent, les morceaux illuminés après leur bond extraordinaire s'en vont se déposer sur la face interne opposée du volcan, brillent, éphémères, radieuses, rivalisent, surpassent un bref instant leurs soeurs-étoiles éloignées comme des constellations nouvelles sur la terre noire puis s'éteignent lentement, ivres du bonheur d'avoir transpercé les cieux, d'avoir brûlé vif dans l'air, comme mourront un jour toutes les étoiles du ciel.
Flocons de lumière dans la nuit

Nuit complète, seules ces lumières vives dansent, brillent, meurent avec mon cœur battant la mesure, ordonnatrice secrète de cette symphonie nocturne de l'espérance. J'écoutais le sommeil du monde, le cœur des hommes, des femmes au repos qui palpitaient en sourdine. J'écoutais, je voyais, je palpais leurs rêves d'amour, de joies, de gloire, de destructions, de reconstruction, je humais, je sentais la vibration de leurs peurs, leur attirances, leurs désirs secrets …. La magie du spectacle, irréelle, sortie d'un songe est incantatoire, un dialogue muet s'instaure en moi, avec mes ombres, les miennes, celles de l'humanité : Que veut nous dire Yasur, l'homme-volcan enfoui au fond du volcan ? Pourquoi a-t-il erré toute sa vie dans le Pacifique, qu'a-t-il trouvé auprès de ces deux femmes à Tanna qu'il n'a réussi à recevoir, à capter nulle part ? Pourquoi du fond des entrailles de la terre continue-t-il à déployer vers nous sa respiration de feu ? Quelle est la signification de chacun de ses souffles enflammés ? Est-ce que ce sont les souvenirs de son ancienne vie qui remontent à la surface ou souhaite-t-il nous aider, nous envoyer des gerbes de lumière salvatrice pour nous guider dans la vie ? Toute question, comme tant d'autres dans l'existence, qui resteront sans réponse …

Peu avant cinq heures, alors que l'on pressent que l'aube est proche, explosion magnifique, la plus resplendissante, un immense faisceau de laves enflammées s'élève infiniment haut du cratère de gauche, comme pour s'en aller effleurer, étreindre le ciel, c'est le moment que choisit celui de droite, comme deux cœurs au diapason, pour envoyer trois feux d'artifice délicats qui se déploient en bouquets successifs, leur lueur éclatant, finissant dans la pénombre le temps que les morceaux de lave du premier cratère s'éteignent définitivement. Lentement, par degrés délicats, le bleu-nuit du ciel remplace le noir tandis que Vénus à l'Est, la planète-volcan, flamboie en projetant ses derniers rayons. Une barre de nuages s'effiloche à l'horizon derrière laquelle les rayons orangés du soleil commencent à poindre pour ressusciter la lumière du jour.



 
Éveillez-vous au monde sur un volcan

La marche sur mon passé

Mon guide me propose de passer vers un point surélevé au sud du volcan, je l'accompagne pour admirer le cratère d'encore plus près et les couleurs de l'aube qui s'intensifient. Je le vois inquiet, nous sommes plus proches du cratère et le vent souffle vers nous. Il me demande si je souhaite traverser le flanc ouest, il me prévient du danger. C'est la direction vers laquelle se dirigent les morceaux de lave éjectés du volcan, mais ce sont surtout les vapeurs de soufre qui s'élèvent vers ce côté qui l'inquiètent, il craint l'intoxication si elles sont trop épaisses. Il réitère sa question, je réponds les yeux brillants, écarquillés, le ventre entouré de vibrations d'excitation délicieusement noué par la peur « Oui ». Nous commençons à marcher rapidement sur le flanc ouest, l'un derrière l'autre, Boum une déflagration résonne dans les airs. Je le vois devant moi qui masque son nez et sa bouche avec sa chemise pour éviter de respirer le soufre, je fais de même. Je marche courbé pour descendre mon centre de gravité puisque je longe la pente mais je suis également recroquevillé par la peur parce que je redoute de dégringoler vers le bas. Je suis sujet au vertige, je dois marcher entre deux précipices, celui de gauche avec la pente raide, cendrée qui mène vers la grande plaine lunaire où j'ai couru la veille alors qu'à ma droite, gouffre infernal bien plus vertigineux, les bouches du volcan vocifèrent leur tonnerre, leur feu vers moi. Funambule effrayé, je jette des coups d'œil à droite à gauche puis fixe des yeux mon chemin au sol pour dompter la peur des abysses qui poigne en moi. Nous nous arrêtons un petit moment, je me penche en avant, mon cœur-volcan bat la chamade, projette avec fureur mes laves de sang dans mon corps ; je vois distinctement les deux cratères évoqués par mon guide à l'intérieur de l'immense cavité de droite, celle que je voyais à gauche depuis l'autre côté, celle qui était la plus active, la plus ardente. A l'intérieur des plaques de magma incandescent tournoient, prêtes à exploser, à générer les blocs de lave qui vont déferler vers ce versant. Nous repartons, une autre explosion retentit au moment où nous nous allons atteindre notre but, le point le plus surélevé du volcan, une petite plateforme située au nord-ouest. J'exulte, j'ai le sentiment d'avoir vaincu mes peurs, d'être sur le toit du monde …


V comme Volcan, V comme Victoire


Irradiations, illuminations de ma vie, du paysage, du monde en moi … A ma gauche, le soleil renaissant au dessus du volcan, ivre de joie à l'Est, vin-cœur de la pénombre absorbe Vénus dans son halo invincible, il entame sa longue course palpitante dans le ciel, dans mon âme. Je vais sur le bord extrême du volcan pour respirer à grandes bouffées, pour inspirer en moi pour l'éternité le panorama somptueux qui s'expose à mes regards. Au loin, à l'Ouest, quelques monts verts resplendissent recouverts d'arbres épanouis, au milieu coule la rivière qui découpe en demi-cercle le paysage avec une petite frange jaune de brousse qui serpente entre les rives et la jungle. Sur la plaine désertique et sous mes pieds, les milliards de poussière grise éjectés par Yasur depuis des siècles vibrent en résonance avec l'horizon lointain qui réclame la venue de sa Majesté le Soleil. L'enthousiasme se lit sur nos visages. Nous amorçons la descente, la pente m'impressionne mais dès les premiers pas, mes pieds s'enfoncent aisément dans la cendre, la peur, qui n'était gigantesque que dans mon imagination, disparaît instantanément. Philip s'asseye et réalise, tel un enfant euphorique, d'une agilité surprenante avec ses kilos superflus, trois sauts de kangourou, bondit, jaillit vers les airs à une hauteur surprenante pour atterrir en position assise. Je suis en baskets, il est pieds nus, j'enlève mes chaussures pour l'imiter, marcher dans la cendre anthracite, amoncellement de laves anciennes projetées par les bouches du volcan. Divine surprise, je m'attendais inconsciemment à ce que mes pas s'enfoncent dans une terre tiède à quelques encablures des cratères de magma, mais au contraire une sensation de fraîcheur indicible retentit sur la plante de mes pieds, liée aux pluies nocturnes et à la rosée du matin. Je marche dans la cendre refroidie, la terre s'enfonce jusqu'aux chevilles, recouvre mes orteils. Sensation au toucher douce, onctueuse, j'éprouve un sentiment d'allégresse, de vigueur inouïe sur la peau qui se répercute depuis la base sur tout le corps, qui flue dans mes organes, régénère mon cœur, vivifie mon souffle. C'est la lave incandescente projetée vers le ciel depuis le volcan, retombée là depuis une durée très largement supérieure à celle de l'histoire de l'humanité sur laquelle je marche, exultant de bonheur. Moi aussi, j'ai connu des explosions de joie, des élans fabuleux d'amour qui souhaitaient étreindre, capter le ciel, résident en moi désormais comme une pluie d'or inaltérable les souvenirs de ces moments de grâce non inertes, morts, mais recelant au contraire à chaque fois que je les touche par la pensée la finesse de la poussière, la fraîcheur d'une terre vive, la soie de la cendre. J'ai été aimé par ma famille, par mes amis, par quelques femmes, j'ai reçu la part d'amour que je méritais, ni plus, ni moins, en fonction de mon propre don à ceux qui m'entouraient, à la vie. J'ai aimé, j'ai brûlé maintes fois, j'ai ressuscité. Je me retourne, je vois la trace de nos pas creusés sur la terre depuis le sommet, traces qui s'effaceront bientôt.


Chemins en zigzag des éblouissements


A mi-pente, mon guide découvre un bernard l'ermite qui monte avec persévérance la pente, le crustacé s'enfonce dans sa coquille dès que nous le prenons en main. Nous sommes stupéfaits, au train où il va, il a dû quitter les zones hospitalières de la brousse, de la jungle où il pouvait se nourrir depuis quelques jours. A l'instar des insectes venus hier se brûler à la flamme des bougies, voulait-il se précipiter vers le cratère ardent ? S'agit-il d'un ermite qui souhaitait méditer au sommet du volcan sur la vanité de la vie, sur l'inutilité des efforts dans l'existence, sur le néant qui nous compose ? Nous décidons de l'emmener jusqu'aux abords de la jungle pour le détourner de son but et le remettre dans un univers moins hostile.

Qui a la plus grosse ?

Après deux heures et demie de repos, je vais avec Frank, un autre frère de Philip, pour aller assister au spectacle des « Big Nambas ». Sur le bord de la route se dressent quelques étals sur lesquels reposent fruits et pâtisseries éloignés d'une cinquantaine de mètres des maisons, il émet un sifflement, arrive le propriétaire à qui il règle son achat. Je lui demande si ces denrées laissées sans aucune surveillance ne sont jamais volées, il me dit qu'il règne ici un respect mutuel, qu'il est impossible de se livrer à de telles pratiques. Heureux pays …

Nous arrivons sur une petite place à l'extrémité de laquelle se pavane un immense banyan. Frank m'explique qu'il s'agit de l'entrée du village des « Big Nambas ». Entre les racines démesurées de l'arbre, une fente à hauteur d'hommes permet de pénétrer dans un village dont j'aperçois les toits. J'avais interrogé la veille mon hôte pour savoir ce qu'était le spectacle des « Big Numbers » « Les Grands Nombres » . Il me révèle que nul nombre démesuré n'est à prévoir, à calculer, j'entendais mal ; il s'agit en fait de « Big Nambas », tribu locale qui a la particularité de danser avec d'immenses étuis péniens. Et les voilà, vieux, jeune, adolescent, enfant qui s'avancent, qui s'introduisent dans le petit chemin à travers les racines du banyan, débarquant avec leur pagne et leurs pénis de paille, avec force cris, chants, claquements de mains.   



Les Big Nambas en scène

Les femmes aussi arrivent par la suite, se mêlent à la fête mais éducation chrétienne oblige, elles se couvrent les seins. D'après Frank, les chants sont des invocations des esprits, des paroles de bienvenue, de glorification de l'unité nationale du Vanuatu. L'univers craint, honni par Claude Lévi-Strauss à la fin de son ouvrage « Tristes Tropiques » s'étale devant mes yeux, ils font leur petit spectacle pour les touristes dans leurs tenues ancestrales pour nous amuser, la mondialisation a porté en les germes de l'uniformisation des différences puisque je sais pertinemment qu'après la cérémonie et les danses, ils s'en iront habillés à l'occidentale grâce à notre argent, vérifier les messages de leurs portables, regarder les séries télévisées américaines sur l'écran. A qui la faute ? C'est la faute à Levi-Strauss, aux ethnologues, c'est la mienne, c'est la vôtre, à tout un chacun avide de curiosité, d'appétit de culture, et c'est même celle des peuples primitifs reposant sur les mêmes fondements psychologiques que nous, désireux de nous découvrir, intrigués, effrayés, charmés par nous qui leur transmettons nos désirs transmis à nous par d'autres, par simple capillarité. Cet univers décrié prend pour moi la forme du visage souriant du vieux chef de village, au regard malicieux, qui m'invite à le prendre en photo.


 Perdu … C'est lui qui a la plus grosse ;-)
Miam Miam chez les cannibales

Animation du début d'après-midi, je suis entraîné vers un site cannibale, les îles de Vanuatu, comme celles de Fidji, de la Nouvelle-Calédonie, de Wallis-et-Futuna ont eu un passé anthropophage. Toutefois, par rapport à Wallis, où j'ai perçu toujours un rapport complexé à cette coutume de leurs ancêtres, les Vanuatais, à l'instar des Fidjiens, entretiennent une relation apaisée, ils ont pris le parti d'en rire. Ils sont dans une relation marchande avec les Occidentaux, celle-ci est un profond vecteur d'échanges, de cordialité.

J'assiste à quelques démonstrations de leurs coutumes primitives, leurs techniques de chasse du cochon sauvage. Je suis fasciné par leur technique de cassage de la noix de coco. Nul besoin d'un outil de découpe, d'un quelconque silex, ils utilisent le pied. Ils enroulent une tige d'herbe dont ils relient les deux extrémités avec une brindille de bois, ils disposent la noix de coco sur ce fragile support reposant sur la tranche au dessus d'une pierre plane puis déposent une deuxième tige enroulé selon le même principe sur le sommet de la noix. Et Vlan un coup de pied puissant dans le fruit qui se fend en deux. 
  

Pied fracassant la noix de coco

Dernière course avant extinction des feux

En fin d'après-midi, jogging pour dévorer une dernière fois la vue de cette plaine de cendre magnifique que j'ai pu contempler le matin d'une hauteur de plus de trois cent mètres. Mes pieds sont lourds de la fatigue de la veille et des marches de la journée. Je recommence le même parcours, je vais vers les joncs, la rivière, les premières pentes du volcan. J'aperçois des traces de pas dans la terre noire humide près du cours d'eau, je suis convaincu qu'il s'agit des miennes, j'ai couru ici hier. Je tente de mettre mes pas dans mes pas précédents, mais il s'avère impossible que ce soient mes empreintes, que ce soit en accélérant, au rythme de la récupération ou à une allure normale, la foulée plus petite ne peut être que celle d'un enfant, la marque de mon passage a bien disparu. Quatre fois, le volcan se déchaîne, émet son grondement pendant ma course sur la plaine. Au retour vers le chemin de brousse, le vent est cette fois-ci contre moi, je cligne des yeux pour éviter l'aveuglement, je  me courbe légèrement et tente même quelques accélérations, obstiné, rageur. Je m'engouffre dans le chemin, j'arrive devant une petite fourche avec deux trajectoires, l'une vers la droite dans laquelle je m'étais égaré la veille, et celle de gauche que j'emprunte en toute confiance pour aboutir à mon bungalow.
Je me couche tôt, fatigué des efforts de la journée. Juste avant de m'endormir, mes pieds effleurent la matière douce, souple de la moustiquaire, bondissement, jaillissement de mon cœur vers le ciel qui se remémore la marche dans la cendre, la fraîcheur onctueuse de la terre, la lumière enivrante du matin qui déferlait vers moi.

2 commentaires:

  1. Pour moi qui boîte encore et qui ne sais pas si je pourrai un jour courir sans avoir mal, ton dernier récit est magique... J'ai tout vécu par procuration, grâce à toi ce sont de belles sensations que j'ai ressenties pendant ta randonnée sur le volcan. Merci Erhan !
    Annick

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  2. Merci : quant à moi, je cours de moins en moins vite. Si tu cours plus, tu pourras marcher, tant pis ... Très belles sensations à prévoir ...

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