Samedi 11 juin, jour du baptême de plongée avec l'association "Te U Hauhaulele". Journée attendue avec impatience car j'avais hâte d'essayer cette activité. Je suis arrivé le matin au local de l'association un peu en avance et là, zut, tête de linotte avait oublié les bottines de plage, indispensables à Wallis pour marcher sur les fonds marins parsemés de coraux. Je suis reparti très vite, roulant "à tombeau ouvert" pour aller les rechercher, le vent soufflant, sifflant dans mes oreilles comme un serpent. Je suis revenu, un peu en retard par rapport à l'heure de rendez-vous initial. Sur le chemin, le tombeau s'était refermé sans moi ;-)
Photo de groupe avant le départ...
Souriez, fromage ...
Nous sommes montés dans les voitures, direction une petite marina privée située au sud-ouest de l'île. Après la mise à l'eau de deux bateaux, l'embarquement des vivres et du matériel de plongée, direction l'ilot de Nukutapu. Nous étions répartis sur quatre bateaux et celui sur lequel j'avais pris place avec Catherine et Sophie semblait plutôt léger et frêle à première vue. Toutefois, l'esquif, équipé d'un moteur de 50 cv s'est révélé très vif. Sophie nous a demandé de nous mettre debout à l'avant, chacun d'un côté, et la vitesse de croisière rapidement atteinte m'a impressionné : le bateau jaillissait au dessus des vagues, les percutait, s'enfonçait parfois au creux de celles-ci pour bondir tel un cabri de plus en plus fréquemment et de plus en plus vite. Ralentissement progressif à quelques dizaines de mètres de l'îlot, jetée de l'ancre à l'avant et débarquement des affaires. Les bouteilles de plongée pesaient particulièrement lourd.
Bouteilles de plongée : inspirez... expirez ...
Nous partîmes quatre, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes cinq en arrivant au port... Le cinquième bateau était composé d'une équipe de Wallis 1ère (ex RFO) qui souhaitait réaliser un reportage sur les activités de l'association et cette journée de baptême. L'équipe m'a interviewé, deux questions posées : Qu'est-ce qui vous a poussé à effectuer un baptême de plongée ? Avez-vous une appréhension avant de plonger ? Apparemment, ils ont retenu la réponse à la deuxième question, d'après ce que m'en ont dit quelques amis, dans le reportage du JT du 11 juin (site Wallis 1ère - journal télévisé en haut à droite). Je n'ai pas pu voir celui-ci, je n'ai pas la télévision et ma liaison Internet de 256 Ko ne me permet pas de visualiser les vidéos.
La journée était consacrée à quatre baptêmes, mais aussi à l'obtention de la qualification de niveau 1 pour deux jeunes adolescents. Sophie, la présidente de l'association, leur a dispensé un petit cours. J'ai écouté de manière très distraite, il y a un temps pour toute chose sous les cieux, un temps pour le baptême et un temps pour le niveau 1 ...
Sophie en pleine explication
Je me suis reposé en faisant une petite sieste pendant la plongée consacrée au niveau 1. A partir de onze heures, le baptême a commencé. Le harnachement du plongeur, avec le gilet de plongée et la bouteille attachée à celui-ci, pèse d'un poids immense sur les épaules, comme si le ciel se tassait sur votre dos. Pour le baptême, vous êtes entièrement pris en charge par un responsable. La monitrice qui allait m'accompagner, Catherine, m'a donné les dernières consignes. Enfin, j'ai mordu l'embout qui me reliait à la bouteille d'air comprimé, et dents serrées, plongée dans les eaux profondes du lagon ...
Suite au prochain numéro : Vais-je ressortir vivant du lagon et vous narrer la suite de mes aventures ? ...
Salut Ehran.
RépondreSupprimerQu'il est bon d'avoir de tes nouvelles et de partager un bout de ton aventure.
Nous pensons souvent à toi.
J'ai réussi à boucler mes travaux universitaires et prendrait à nouveau le temps de m'enquérir de ton blog.
Heureux de voir que tu t'épanoouis.
A très bientôt mon Ami.
ERIC