"Nuit blanche" à l'ilot : j'avais décidé d'être obéissant, à l'insu de mon plein gré, puisque je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit... Je me suis couché torse nu dans le hamac. Malheureusement, j'avais oublié d'enlever le sable de mes pieds, celui-ci s'est diffusé dans le hamac ... Par vagues successives, j'ai commencé à ressentir les grains insidieux qui se transformaient avec la fatigue en pointes minuscules et déagréables, parcourant le corps. La sensation était particulièrement pénible au niveau du dos. J'ai essayé tant bien que mal de faire avec, mais au bout d'une d'une heure et demie, j'ai compris que je ne pouvais pas continuer ainsi. Je me suis levé pour chercher un pyjama dans mon sac ; à ce moment, Jérémy, qui ne dormait pas, a crié "Qui est là ?", je l'ai rassuré, je suis allé me recoucher, en prenant bien garde de nettoyer le hamac et d'essuyer consciencieusement mes pieds avant de les déposer à l'intérieur. Mais je n'ai toujours pas réussi à m'endormir. Je ne trouvais pourtant pas la position si inconfortable que cela, mais le sommeil avait fui, j'ai essayé en vain de le rattrapper toute la nuit ; j'ai marché, couru, nagé vers lui mais il s'est esquivé toute la nuit. Puis j'ai attendu que ça passe, et c'est passé ...
Au matin, petit déjeuner. J'ai repris deux fois du café sur l'ile mal nommée. Vincent a proposé une petite ballade sur son kayak, je me suis mis devant, et nous voilà partis, pagayant à l'unisson, hopla, hopla, droite, gauche, droite, gauche, consciencieusement, énergiquement ... Nous avons contourné l'ilot de Nukuteatea , nous nous sommes avancés face à l'océan. Nous nous sommes approchés jusqu'à une trentaine de mètres du bord du lagon, le fond commençait à affleurer, nous l'avons touché à deux reprises avec le kayak. C'était l'heure de la marée montante, nous avons défié les hautes vagues, qui heurtaient le lagon puis se diffusaient dans celui-ci avec moitié moins de force, mais elles arrivaient tout de même à faire tanguer l'esquif. Les plus fortes bondissaient au delà de la proue, me heurtaient et l'écume jaillissante volait en éclats, retombait et se répandait à l'intérieur du kayak. Au bout d'un moment, impressionnées sans nul doute par notre orgueil et notre persévérance, les vagues ont diminué en intensité ... Après un petit détour vers un banc de sable, nous avons rebroussé chemin.
Petite séquence jeu au retour. Je n'ai pas joué au scrabble, étant certain, compte tenu de mon niveau, de perdre. J'ai tâté du ballon (foot et volley) avec quelques enfants et Jésus. J'aime jouer avec les enfants, car j'ai ainsi le sentiment de très bien jouer. A ce propos, petite anecdote, quand j'étais plus jeune, il m'arrivait de jouer au foot avec mes petits frères, qui ont une grande différence d'âge avec moi. Je jouais seul contre tous, je les passais, les repassais en revue et à la fin ... je gagnais. L'un de mes frères m'a dit qu'il priait secrètement (nous avons reçu une éducation religieuse) pour devenir aussi bon que moi, je représentais le summum pour lui. Et heureusement pour lui, Dieu n'a pas exaucé ses prières puisqu'il s'est rendu compte en grandissant que j'étais très mauvais au foot ;-) et qu'il est devenu bien meilleur que moi...
Puis l'heure du repas a tinté ding, ding et le spécialiste des grillades a sévi encore, comme il l'a fait pendant deux jours.
Au matin, petit déjeuner. J'ai repris deux fois du café sur l'ile mal nommée. Vincent a proposé une petite ballade sur son kayak, je me suis mis devant, et nous voilà partis, pagayant à l'unisson, hopla, hopla, droite, gauche, droite, gauche, consciencieusement, énergiquement ... Nous avons contourné l'ilot de Nukuteatea , nous nous sommes avancés face à l'océan. Nous nous sommes approchés jusqu'à une trentaine de mètres du bord du lagon, le fond commençait à affleurer, nous l'avons touché à deux reprises avec le kayak. C'était l'heure de la marée montante, nous avons défié les hautes vagues, qui heurtaient le lagon puis se diffusaient dans celui-ci avec moitié moins de force, mais elles arrivaient tout de même à faire tanguer l'esquif. Les plus fortes bondissaient au delà de la proue, me heurtaient et l'écume jaillissante volait en éclats, retombait et se répandait à l'intérieur du kayak. Au bout d'un moment, impressionnées sans nul doute par notre orgueil et notre persévérance, les vagues ont diminué en intensité ... Après un petit détour vers un banc de sable, nous avons rebroussé chemin.
Petite séquence jeu au retour. Je n'ai pas joué au scrabble, étant certain, compte tenu de mon niveau, de perdre. J'ai tâté du ballon (foot et volley) avec quelques enfants et Jésus. J'aime jouer avec les enfants, car j'ai ainsi le sentiment de très bien jouer. A ce propos, petite anecdote, quand j'étais plus jeune, il m'arrivait de jouer au foot avec mes petits frères, qui ont une grande différence d'âge avec moi. Je jouais seul contre tous, je les passais, les repassais en revue et à la fin ... je gagnais. L'un de mes frères m'a dit qu'il priait secrètement (nous avons reçu une éducation religieuse) pour devenir aussi bon que moi, je représentais le summum pour lui. Et heureusement pour lui, Dieu n'a pas exaucé ses prières puisqu'il s'est rendu compte en grandissant que j'étais très mauvais au foot ;-) et qu'il est devenu bien meilleur que moi...
Puis l'heure du repas a tinté ding, ding et le spécialiste des grillades a sévi encore, comme il l'a fait pendant deux jours.
Stanley Maître es grillades
A la fin du repas, deuxième anniversaire, cette fois-ci pour la fille de Stanley et Murielle. Elle a abandonné une année sur une palme de cocotier et en a agrippé une nouvelle qui reposait sur une palme un peu plus haute.
Joyeux anniversaire Leslie
L'après-midi a été consacrée à la sieste pour beaucoup d'entre nous. Je me suis mis dans un hamac siège, petit fauteuil suspendu qui a oscillé faiblement pendant une petite heure. Je n'ai pas réussi à dormir, mais l'oscillation paisible, le bruit doux, régulier des vagues m'ont reposé. L'heure du départ a résonné bang bang, et nous avons fait le chemin inverse à regret ...
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