"Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à
celui
qui est seul et qui tombe, sans avoir un compagnon pour le relever!"
L'Ecclésiaste
Entrée
triomphale à Vienne
Nous
voici enfin aux portes de Vienne. J'ai des ancêtres ottomans qui
campèrent devant cette ville en 1529 et 1683, sièges qui marquèrent l'apogée
et le début du déclin de leur avancée sur les terres européennes.
Ils voulurent y entrer par la force, avec moult canons, creusement de
galeries souterraines, charges de cavalerie effrénées, féroces,
marées d'hommes s'emmêlant dans la crainte, l'épouvante au milieu
d'explosions de mitraille, de cris de guerre enragés, des
percussions des fanfares militaires qui leur semblaient résonner
comme leur propre coeur affolé. Fatale erreur ; bien plus malin qu'eux,
instruit par l'échec de leur entreprise, je choisis la voie de la
joie et de l'amitié, dans la sérénité d'un début d'après-midi
ensoleillé. Nous choisîmes une voie située le long du Danube
tandis que sur une tour immense, démesurée, un jeune garde du nom
de Ludwig scrutait les horizons, veillait à vérifier
scrupuleusement les personnes aspirant à
s'introduire dans la ville. Ludwig parla en allemand avec un accent
autrichien, mon ami lui répondit dans cette langue avec un accent
alsacien, ils se comprirent …
Ludwig
: Qui va là ? Déclinez votre identité !
Rémy
: Salü bisamme, che m'appelle Rémy, che suis alsacien. Kein
problem, che suis afec un ami, c'est Erhan.
Ludwig
: Si c'est un ami, il peut passer.
A
l'énoncé du mot magique de l'amitié, ouvre-toi Sésame, la porte
s'entrebâilla devant nous. Dans l'ombre immense de Rémy, je me
faufilais dans le ville ...
J'étais
très fier du chemin accompli. J'arrivais dans la capitale
autrichienne avec un sentiment d'orgueil, j'avais réussi à suivre
Rémy, à me mettre à son niveau. J'avais l'impression en effectuant
ce voyage de Strasbourg à Vienne d'avoir accompli un exploit digne
de figurer dans les livres de record, tandis que pour Rémy ce
périple n'était qu'une simple routine ; il avait déjà traversé
deux continents à vélo, seul le plus souvent, affronté des chemins
isolés, quasi impraticables, éloignés de toute civilisation, au
milieu de la neige en abondance ou de tourbillons de vents
impressionnants. Tout est relatif …
Hop,
hop, hop, traversée de toute la ville pour aller jusqu'au camping
sur lequel nous avions jeté notre dévolu, situé au sud.
Le
soir, nous mangeons une pizza acheté dans un snack. Nous prenons
place sur une pelouse pour la déguster et au moment de repartir,
patatras, je ne retrouve plus mon portefeuille. Je l'avais délesté
au maximum avant de partir en voyage, mais il y avait tout de même
ma carte d'identité, mon permis de conduire ainsi que quarante euros
au moment de la perte. Nous faisons le chemin inverse depuis la
pelouse jusqu'au snack, dernier moment où j'ai sorti mon
portefeuille pour payer mais rien n'y fait, il est bel et bien perdu. Le
lendemain, je suis obligé d'accomplir toutes les formalités
administratives avant de commencer la visite de Vienne. Contrariétés
pénibles liées à ma distraction habituelle ...
Hélas, mon
meilleur ami avait failli à sa tâche de surveillance de mes
affaires, je l'avais désigné au départ officiellement comme mon
pense-bête ;-) Je m'étais généreusement octroyé le rôle de pense-intelligent ;-)
Enfin commence la principale raison de notre retour à Vienne, l'envie de revoir les magnifiques musées de cette ville. Petit détour par un conte avant de les visiter …
Conte de Mevlana
Un jour, le sultan appela à son palais des peintres, venus, les uns de Chine, les autres de Byzance pour les confronter dans leur art. Les Chinois prétendaient être les meilleurs des artistes ; les Grecs, de leur côté, revendiquaient la supériorité de leur art. Le sultan les chargea de décorer d'une fresque deux murs qui se faisaient face. Un rideau séparait les deux groupes de concurrents, qui peignaient chacun une paroi sans savoir ce que faisaient les autres. Les Chinois employaient toutes sortes de peintures et déployaient de grands efforts, peignaient de magnifiques cascades, des animaux d'une véracité incroyable. Les Grecs refusèrent de montrer leur travail, ils se contentaient de dire au sultan intrigué « Si les Chinois ont terminé leur fresque, nous avons fini la nôtre ». Le sultan au bout de deux années déclara la fin de la compétition et demanda à chacun de dévoiler son œuvre. Lorsque le rideau fut tiré, l’on put admirer l'ouvrage des peintres chinois, toute la cour fut ébahi par la somptueuse fresque chinoise. Puis le rideau s'écarta, les Grecs s'étaient contentait de polir et lisser sans relâche le mur jusqu'à ce que la fresque entière se reflète dans le mur opposé, comme un miroir parfait. Or, tout ce que le sultan avait vu sur le mur des Chinois semblait rehaussé dans celui des Grecs, ils se voyaient marchant, déambulant au milieu de cette toile vivante, reflet triomphant, exact de la vérité du mur opposé et d'eux-mêmes.
Le
sultan déclara les Byzantins vainqueurs.
En même temps que je me promenais dans les musées pour revoir les tableaux que j'avais tant apprécié en 2004, je me rappelais les découvrant pour la première fois avec Rémy, Isabelle et Candy. Je me voyais déambulant dans ces salles, j'avais poli mon regard depuis quelques années, mon esprit et mon cœur s'étaient aiguisés au contact d'autres œuvres, de livres ou d'expériences de la vie, j'y ai vu des choses que je n'avais pas perçu la première fois. Je marchais dans mes propres pas, dans mes souvenirs ; à votre tour, accompagnez-moi, donnez-moi la main, côté gauche, côté cœur, montez avec moi les escaliers grandioses du Kunsthistorisches Museum, admirez sa magnifique coupole, entrez au Leopold Museum, attardez-vous un instant dans les jardins du Belvédère avant de contempler ces toiles, écoutez ma voix douce, apaisée, qui vous servira d'audioguide ...
Florilège des tableaux de Vienne
En même temps que je me promenais dans les musées pour revoir les tableaux que j'avais tant apprécié en 2004, je me rappelais les découvrant pour la première fois avec Rémy, Isabelle et Candy. Je me voyais déambulant dans ces salles, j'avais poli mon regard depuis quelques années, mon esprit et mon cœur s'étaient aiguisés au contact d'autres œuvres, de livres ou d'expériences de la vie, j'y ai vu des choses que je n'avais pas perçu la première fois. Je marchais dans mes propres pas, dans mes souvenirs ; à votre tour, accompagnez-moi, donnez-moi la main, côté gauche, côté cœur, montez avec moi les escaliers grandioses du Kunsthistorisches Museum, admirez sa magnifique coupole, entrez au Leopold Museum, attardez-vous un instant dans les jardins du Belvédère avant de contempler ces toiles, écoutez ma voix douce, apaisée, qui vous servira d'audioguide ...
Florilège des tableaux de Vienne
Brueghel
l'Ancien – Chasseurs dans la neige
Éblouissement
dans la salle des tableaux de Brueghel au Kunst dès la première
fois. On est immédiatement capté dans cette oeuvre par la difficile
avancée de ces chasseurs en haut de la colline, par la lutte qu'ils
semblent livrer aux éléments hostiles, la neige, le froid ;
quelques bruyères éplorées au premier plan viennent griffer le
regard, celui-ci s'élève verticalement le long des arbres, de leurs
branches squelettiques puis s'en va se fondre le long d'une ligne
transversale vers le ciel surplombant la scène, ainsi que les
immenses espaces montagneux enneigés à l'horizon. Le tableau est
inondé d'une puissante beauté glaciale, le blanc ainsi que la
teinte verte et blafarde du ciel, reflétée dans les lacs gelés en
contrebas prédominent dans le paysage, y introduisant ce sentiment
de froideur. Le spectateur est absorbé par un sentiment de néant,
de vertige hypnotique devant l'infini. Le tableau est sans doute une
allégorie de la mort, de l'avancée inexorable des hommes vers le
jour final ne laissant que quelques traces éphémères dans la
neige, de l'indifférence de la Nature souveraine à notre bref
passage sur terre.
La deuxième fois, mon oeil a capté plus attentivement les patineurs s'amusant, glissant sur les grandes étendues d'eau gelé, j'ai perçu cette fois-ci une légère nuance de joie dans leurs jeux, même s'ils ne sont que de frêles esquisses noires ; j'ai décelé un sentiment de solidarité dans la scène de la paysanne semblant entraîner avec l'aide d'une corde une autre dans le coin inférieur gauche. Brueghel est le premier à capter des scènes de vie de paysans ; cette attention au quotidien deviendra l'apanage des peintres hollandais. Le vaste oiseau noir planant dans le ciel s'oppose aux autres immobiles dans les branches des arbres. Et, si la tonalité glaciale l'emporte, les touches de couleur chaude des maisons, du feu allumé par les paysans juste à côté, du pelage des chiens composent un contrepoint fragile, discret qui participent à la beauté parfaitement équilibrée du tableau. Un fil invisible, une vibration secrète relie les hommes aux arbres, au paysage, au ciel pour souligner la profonde unité du monde. Si vision de mort il y a, ce n'est finalement pas celle de l'effroi, c'est celle de la fascination apaisée devant le silence de la Nature somptueuse, éternel vainqueur après notre mort.
La deuxième fois, mon oeil a capté plus attentivement les patineurs s'amusant, glissant sur les grandes étendues d'eau gelé, j'ai perçu cette fois-ci une légère nuance de joie dans leurs jeux, même s'ils ne sont que de frêles esquisses noires ; j'ai décelé un sentiment de solidarité dans la scène de la paysanne semblant entraîner avec l'aide d'une corde une autre dans le coin inférieur gauche. Brueghel est le premier à capter des scènes de vie de paysans ; cette attention au quotidien deviendra l'apanage des peintres hollandais. Le vaste oiseau noir planant dans le ciel s'oppose aux autres immobiles dans les branches des arbres. Et, si la tonalité glaciale l'emporte, les touches de couleur chaude des maisons, du feu allumé par les paysans juste à côté, du pelage des chiens composent un contrepoint fragile, discret qui participent à la beauté parfaitement équilibrée du tableau. Un fil invisible, une vibration secrète relie les hommes aux arbres, au paysage, au ciel pour souligner la profonde unité du monde. Si vision de mort il y a, ce n'est finalement pas celle de l'effroi, c'est celle de la fascination apaisée devant le silence de la Nature somptueuse, éternel vainqueur après notre mort.
Arcimboldo
- L'Eau
Arcimboldo, très connu pour ses portraits allégoriques composés de la
juxtaposition d'éléments tels que les animaux, les végétaux ou
autres objets, est un peintre italien qui se mit au service des
Habsbourg, dynastie régnante à Prague et Vienne, ce qui explique la
fabuleuse petite collection détenue par le Kunst.
Les tableaux sont des jeux intellectuels plaisants, de loin le visage apparaît sous une forme globale, indistincte, baignant déjà dans un halo d'étrangeté puis lorsqu'on se rapproche, les détails commencent à se préciser, chaque partie acquiert un aspect autonome mais chacun reste indissolublement lié aux éléments voisins car il prend un sens par rapport à l'ensemble. Dans ce portrait de « L'Eau » qui forment la série des quatre éléments avec « L'Air », « La Terre » et « le Feu », il organise le visage à partir des fruits de la pêche et des fonds marins puisqu'on distingue clairement des poissons, des crustacés, des serpents marins et du corail. Il peint avec une minutie incroyable, chaque composant de la toile est reproduit avec une précision scientifique, il travaillait en observant directement les habitants de la mer ; les Habsbourg dépensent une fortune pour les rapporter de Méditerranée et les mettre à disposition dans son atelier.
Arcimboldo est un peintre apprécié des surréalistes, adepte des jeux de mots visuels, des correspondances et associations d'idées. Qu'évoque pour vous le requin ? C'est l'animal carnassier par excellence, roi des mers et océans ; le requin se place naturellement dans la bouche, avec ses dents affûtées. A quoi vous fait penser un coquillage ? Vous vous souvenez du geste que vous effectuiez enfant en le portant à votre oreille pour y entendre le son de la mer ; le voici qui prend donc naturellement la place de cette partie anatomique du visage. Le corail rouge, sans doute des gorgones, sont de longs filaments rouges qui évoque une chevelure ; Arcimboldo les place sur la tête en forme de petite crête à l'avant. Quelle est le premier mot que vous associez à tortue, quel est son point commun avec des crustacés tels que crabe ou langouste ? Carapace … Ces animaux seront disposés en vêtements protecteurs en dessous du cou. S'il vous advient de plonger un jour, que d'aventure une raie passe, vous admirerez, ébahi, ses vastes nageoires qui ressemblent à des ailes. La partie la plus grande de la chair d'un visage ainsi que la plus mobile est la joue ; le peintre se devait d'y dessiner une raie. Les serpents de mer, comme leurs cousins terrestres, peuplent vos peurs, se contorsionnent, ondulent, filent dans vos pensées ; les reptiles se glissent au niveau du cou, comme des muscles mobiles permettant la torsion de la tête.
Fait rare dans les portraits d'Arcimboldo, il s'agit d'un personnage féminin puisqu'elle porte un collier de perles ainsi qu'une boucle d'oreille blanche, mais seuls ces éléments permettent de déterminer le sexe du personnage, qui sans ces ornements pourrait être asexué. Ces parures rappellent la richesse de l'empereur auquel le tableau est dédié. La toile dégage un sentiment de froideur, d'humidité lié aux couleurs employées tels que les différentes nuances de gris et brun, que quelques teintes de rouge viennent relever à l'instar de flaques de sang, comme la langouste sur la poitrine, les gorgones ou la petite crevette derrière l'oreille. L'abondance de ces animaux morts aux yeux pétrifiés qui semblent vous dévisager, vous scruter lorsque vous vous rapprochez conduit à un sentiment de malaise. Ces poissons pour la plupart mythiques, mystérieux peuplent le fond des mers et océans ; le travail d'Arcimboldo, peintre cérébral, est préfigurateur des analyses des profondeurs de l'inconscient des psychologues. En nous palpite une crainte des abysses, des profondeurs infinies de l'océan dont nous sommes originaires et ces regards éteints sont comme des voix qui murmurent en vous la plainte des regrets, immenses gouffres du passé : Pourquoi mes parents se sont-ils séparés ? Pourquoi ai-je renoncé à mes rêves de jeunesse ? Où sont mes amours passées ? Questionnement toujours sans fin, sans repos ...
Les tableaux sont des jeux intellectuels plaisants, de loin le visage apparaît sous une forme globale, indistincte, baignant déjà dans un halo d'étrangeté puis lorsqu'on se rapproche, les détails commencent à se préciser, chaque partie acquiert un aspect autonome mais chacun reste indissolublement lié aux éléments voisins car il prend un sens par rapport à l'ensemble. Dans ce portrait de « L'Eau » qui forment la série des quatre éléments avec « L'Air », « La Terre » et « le Feu », il organise le visage à partir des fruits de la pêche et des fonds marins puisqu'on distingue clairement des poissons, des crustacés, des serpents marins et du corail. Il peint avec une minutie incroyable, chaque composant de la toile est reproduit avec une précision scientifique, il travaillait en observant directement les habitants de la mer ; les Habsbourg dépensent une fortune pour les rapporter de Méditerranée et les mettre à disposition dans son atelier.
Arcimboldo est un peintre apprécié des surréalistes, adepte des jeux de mots visuels, des correspondances et associations d'idées. Qu'évoque pour vous le requin ? C'est l'animal carnassier par excellence, roi des mers et océans ; le requin se place naturellement dans la bouche, avec ses dents affûtées. A quoi vous fait penser un coquillage ? Vous vous souvenez du geste que vous effectuiez enfant en le portant à votre oreille pour y entendre le son de la mer ; le voici qui prend donc naturellement la place de cette partie anatomique du visage. Le corail rouge, sans doute des gorgones, sont de longs filaments rouges qui évoque une chevelure ; Arcimboldo les place sur la tête en forme de petite crête à l'avant. Quelle est le premier mot que vous associez à tortue, quel est son point commun avec des crustacés tels que crabe ou langouste ? Carapace … Ces animaux seront disposés en vêtements protecteurs en dessous du cou. S'il vous advient de plonger un jour, que d'aventure une raie passe, vous admirerez, ébahi, ses vastes nageoires qui ressemblent à des ailes. La partie la plus grande de la chair d'un visage ainsi que la plus mobile est la joue ; le peintre se devait d'y dessiner une raie. Les serpents de mer, comme leurs cousins terrestres, peuplent vos peurs, se contorsionnent, ondulent, filent dans vos pensées ; les reptiles se glissent au niveau du cou, comme des muscles mobiles permettant la torsion de la tête.
Fait rare dans les portraits d'Arcimboldo, il s'agit d'un personnage féminin puisqu'elle porte un collier de perles ainsi qu'une boucle d'oreille blanche, mais seuls ces éléments permettent de déterminer le sexe du personnage, qui sans ces ornements pourrait être asexué. Ces parures rappellent la richesse de l'empereur auquel le tableau est dédié. La toile dégage un sentiment de froideur, d'humidité lié aux couleurs employées tels que les différentes nuances de gris et brun, que quelques teintes de rouge viennent relever à l'instar de flaques de sang, comme la langouste sur la poitrine, les gorgones ou la petite crevette derrière l'oreille. L'abondance de ces animaux morts aux yeux pétrifiés qui semblent vous dévisager, vous scruter lorsque vous vous rapprochez conduit à un sentiment de malaise. Ces poissons pour la plupart mythiques, mystérieux peuplent le fond des mers et océans ; le travail d'Arcimboldo, peintre cérébral, est préfigurateur des analyses des profondeurs de l'inconscient des psychologues. En nous palpite une crainte des abysses, des profondeurs infinies de l'océan dont nous sommes originaires et ces regards éteints sont comme des voix qui murmurent en vous la plainte des regrets, immenses gouffres du passé : Pourquoi mes parents se sont-ils séparés ? Pourquoi ai-je renoncé à mes rêves de jeunesse ? Où sont mes amours passées ? Questionnement toujours sans fin, sans repos ...
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Vous êtes enfins arrivés à Vienne, je pensais que vous vous étiez perdus en chemin...;) Je me souviens bien de notre séjour à Vienne, merci d'avoir eu l'amitié de me citer dans ton post. Je te souhaite une très belle année 2013, entre l'apaisement de la lueur de la bougie et l'énergie du cyclone (voir post précédent).
RépondreSupprimerJe m'étais perdu en chemin, j'ai retrouvé la bonne carte ... Bonne année à toi aussi.
RépondreSupprimerTrès intéressant !
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